De l’eau a coulé sous les ponts d’Elturel depuis la grande bataille. Après plusieurs semaines de séparation, c’est évidemment autour d’une bonne bière que Dukan, Emen et Amon se retrouvent. Azrag et Throrin sont absents pour raison médicale, le physique de Throrin lui ayant une nouvelle fois fait défaut 🙂
Un peu éméchée, Emen tente de convaincre ses compagnons de mener une expédition punitive contre le culte des sans regard. Il s’agirait de goules adeptes de rituels de nécromancie. Leur chef aurait transformé les parents d’Emen. C’est une sombre histoire, mais autre chose va attirer l’attention des guerriers.
Le parchemin détenu par Dukan depuis le début de l’aventure commune a soudain révélé son contenu. Les glyphes autrefois indéchiffrables apparaissent soudain en langue commune.
Le texte demeure énigmatique : il est question d’un danger menaçant Elturgard et d’un groupe dont le funeste destin serait de mourir en sauvant le monde !
Même si cela pourrait n’être qu’une prophétie parmi tant d’autres, la description du groupe semble étrangement correspondre aux 5 nouveaux « amis des compagnons ».
C’est à la bibliothèque que les aventuriers espèrent en apprendre davantage sur ce parchemin et son contenu. Ketra Eberk leur vient en aide, et il s’avère que le texte est issu d’une prophétie de Nostradimus. Un des ses ouvrages permet de compléter le texte. Il est question d’un Céleste qui aurait un grand rôle à jouer dans cette prophétie, et avec lequel le groupe devrait entrer en contact.
Chacun interprétera à sa manière : l’alcool aidant, Emen se sentit pousser des ailes, convaincue que c’était elle l’élue de la prophétie 🙂
Du côté de Dukan, ce dernier fit remarquer qu’Elea avait beaucoup changé depuis leur arrivée à Elturel, peut-être + que de raison…
Cette piste semblant plus crédible, le groupe décide de rendre visite à Elea pour tenter d’en apprendre +. Petit détour par la place du marché, pour lui acheter une boite à musique et…une épée courte !
Une promenade est organisée avec Elea, dans l’objectif de la conduire au temple de Thorne…mais les héros se ravisent et refusent finalement de laisser la petite se faire manipuler par les prêtres de Thorne.
Nouvelle tentative avec Amon qui se sert de son invisibilité pour devancer Elea avant qu’elle ne rentre chez elle. C’est infructueux : ni les conversations entre son oncle et sa tante, ni l’observation du comportement d’Elea lorsqu’elle est isolée ne trahissent quoi que ce soit de particulier.
Las de ces échecs, c’est une nouvelle fois à la taverne que la troupe va noyer son amertume. Un lieu idéal pour entendre les dernières rumeurs de la ville :
Des vols ciblant les riches marchands d’Elturel
Des disparitions nocturnes d’enfants
Des adultes transformés en statues
L’enquête sur les humains pétrifiés ne laisse pas le groupe de marbre…
Avec 5 disparus dans toute la ville, ce n’est pas une tâche si aisée. Cimetière, port, place du marché, porte Nord, tout est passé au peigne fin. Le temps presse : 3 statues sont apparues et les autres disparus pourraient rapidement connaitre le même sort.
C’est finalement un mendiant qui va mettre le groupe sur une piste sérieuse. Il a aperçu une des victimes en compagnie d’un homme de grande taille dont il a pu faire une description étrangement précise.
Un rapport est fait au Capitaine Nigor Karlman, qui pense que Wendel, maître de la guilde des commerçants, saurait identifier le suspect au vu de sa description.
Effectivement, pour Wendel il ne fait aucun doute que la description correspond à celle de Sylas Martel, exposant galeriste renommé dans la ville. Selon lui, en aucun cas Sylas ne se livrerait à de tels agissements, c’est impensable compte tenu de sa réputation. Ce dernier a pourtant la spécialité d’être tailleur de pierres… tailleur de pierres…
Une fois qu’Emen eut fait le rapprochement, ce qui ne pris pas + d’1 jour ou 2, le trio alla rendre une petite visite à Sylas dans son atelier.
Contre toute attente, la finesse fut de mise. Emen fut chargée de trouver une entrée par l’arrière, tandis que Dukan et Amon se firent passer pour des amateurs de sculptures auprès de Sylas, ne manquant pas de louer son talent en la matière. Il ne se fit pas prier pour dévoiler ses dernières créations, « plus vraies que nature ».
Accusé, l’illustre artiste ne se rendit pas sans combattre. Et le combat pris une tournure dangereuse lorsqu’une armure s’anima comme par magie, et se mit à défendre Sylas, s’en prenant à Dukan et Amon à grands coups d’épée.
Manifestement c’est grâce à un pendentif qu’il portait autour du cou que Sylas contrôlait son puissant garde. Pire encore, il pouvait s’en servir comme réceptacle pour lancer des sorts, ou encore pour encaisser les coups à sa place.
Malgré l’arrivée d’Emen, le combat semblait désespéré et Dukan fut mis à terre par le garde avec une facilité déconcertante. Emen résistait tant bien que mal, pendant qu’Amon déversa une pluie de projectiles magiques sur Sylas.
Mais rien ne semblait l’atteindre, son amulette lui permettant de transférer les dommages vers sa créature, qui elle-même semblait à peine s’abîmer.
Les guerriers durent puiser dans leurs ultimes ressources. Leur instinct de survie leur permis d’accomplir quelques actions décisives pour renverser l’issue du combat.
L’anneau magique d’Amon permis de soigner Dukan. A peine remis sur pieds, le paladin se jeta encore une fois au combat, refusant de laisser sa congénère affronter seule le danger.
A force d’abnégation, et au prix de risques inconsidérés, l’armure finit par se disloquer, non sans laisser le temps à Sylas de se rendre invisible et de se volatiliser…