Choisir c’est renoncer. A peine remis de la bataille nocturne, les aventuriers doivent prendre une décision : escorter Elea à Elturel ou mener une mission de reconnaissance en territoire gobelin.
Malgré l’insistance des amis d’Elea, un compromis est trouvé pour différer le départ vers Elturel de quelques jours.
Azrag ne sera pas de la partie cette fois, insuffisamment remis de ses blessures de la nuit. Il est remplacé au pied levé par sa congénère Emen, paladine de son état.
Il s’avère que la robuste demi-orque avait tapé dans l’œil de Throrin, qui avait fait sa connaissance pendant la soirée.
Narathyr accompagne également le groupe. Le rôdeur demi-elfe a déjà repéré un campement gobelin, sans parvenir à évaluer précisément les forces en présence.
Après un début de voyage tranquille, ce sont des harpies qui viennent servir de baptême du feu pour Emen. Le rookie brille au cours de ce combat, faisant face à 2 de ces créatures volantes particulièrement résistantes.
Les guerriers sont encerclés et le combat s’enlise, laissant craindre le pire. Amon ne parvient pas à mettre de la distance avec les créatures et subit de lourds dégâts.
Les harpies sont finalement forcées de battre en retraite et la troupe reprend son chemin après quelques soins magiques.
La nuit tombe et Narathyr fait étalage de tous ses talents de rôdeur pour trouver le lieu idéal pour camper…et à peine quelques heures + tard le groupe est surpris par des zigouillards gobelins. Les demi-elfes c’est surfait !
C’est Emen qui manque de se faire empoisonner, après avoir asséné quelques coups de haches très aléatoires et mal maitrisés au milieu des buissons.
Sa devise : « agir avant de réfléchir » lui a encore joué des tours. Décidément, les nouveaux membres ne sont pas très affûtés…
Heureusement, Throrin et les autres sont bien + incisifs dans ce combat et taillent les zigouillards en pièce, se permettant même le luxe de récolter leur poison au passage.
Après cet épisode nocturne, le reste de la nuit et la matinée du lendemain sont + calmes.
Sur les bons conseils de Narathyr, le groupe cherche refuge dans un village, supposé faire office d’avant-poste pour leur mission de reconnaissance.
Hasard ou pas, il n’y a pas âme qui vive dans la bourgade…ou plutôt si, il ne reste que des formes brumeuses errant à proximité de cadavres de villageois.
Bravo Narathyr, excellent conseil une fois de + ! Grâce à lui les aventuriers vont rapidement se détourner de leur quête principale.
Contre toute attente, les esprits des villageois communiquent avec les guerriers. Une rapide enquête les mène sur la piste de Mannfred, un roturier qui serait à l’origine du massacre des habitants.
Le journal de Mannfred est découvert. Il fait référence à sa femme tuée et à ses projets de vengeance à l’encontre des villageois.
C’est dans le sous-sol de la demeure de Mannfred que l’histoire prend une tournure lugubre. Autel, cercle de transmutation, bougies et livre de rituel, toute la panoplie des frères Elric se trouve dans la cave du roturier.
Amon, bien aidé par Throrin, s’affaire à saboter le rituel. Ce n’est pas du goût de Mannfred, ou plutôt son spectre, qui fait une entrée spectaculaire à travers la bibliothèque.
C’est par les mots que le groupe tente de désamorcer cette rencontre.
On apprend que ce sont des zigouillards gobelins qui sont à l’origine du meurtre de sa femme.
Les lâches miliciens n’auraient pas protégé le village, ce qui a rendu fou Mannfred et a attisé son désir de vengeance. Dévoré par la peine, il ne peut se résigner à laisser partir sa femme et le rituel est destiné à lui rendre la vie.
Amon présente les fioles de poison à Mannfred, arguant que la mort de sa femme a déjà été vengée et qu’il faut mettre un terme à cette folie.
La flamme de la vengance habitant Mannfred semble vaciller, mais trop de temps s’est écoulé et la patience de Dukan et Emen a atteint ses limites.
Les 2 paladins ne pouvaient se contenir plus longtemps, et leur courroux s’abat sur le spectre. Le combat s’engage, et s’avère périlleux malgré le surnombre du côté des héros.
Pris pour cible, Throrin ne parvient pas à esquiver et sent son énergie vitale le quitter. Ce n’est pas une simple blessure et il faudra probablement longtemps avant qu’il ne s’en remette.
Mannfred est vaincu, mais il reste à trouver sa femme, ou ce qu’il en reste…