Après une bonne nuit de sommeil, le moral des aventuriers est en hausse. Toujours accompagnée d’Eléa, la troupe choisit d’emprunter un sentier à travers la forêt.
C’est l’occasion pour le barde de conter ses légendes. On apprend qu’il vient d’Elturel, dans la région d’Elturgard, aussi connue sous le nom de région aux deux soleils. Est-ce une référence au phare du compagnon ? La réponse attendra.
Par le passé, il faisait partie de la troupe des Gays lurons, des artistes localement renommés, notamment grâce à leur meneur Wellby.
Le récit de ses aventures passées est interrompu lorsque le groupe tombe sur Marcus, un marchand apeuré, affairé à sauver ce qui peut l’être de ses marchandises.
Sa cariole a été pillée et son cheval d’attelage est mal en point. Malgré les soins prodigués par Dukan, il ne semble pas en état de repartir.
Le marchand se dirigeait vers Schwarzhelm, le bourg d’où vient Eléa.
S’il refuse dans un premier temps de les suivre, Marcus est finalement convaincu par les arguments d’Azrag, qui a pris sa meilleure grosse voix pour faire retentir un « ta came c’est de la came » qui restera dans les annales.
Le voyage vers Schwarzhelm est rapidement interrompu lorsque les aventuriers subissent une embuscade de la part des bandits qui avaient troussé le marchand.
Amon tente également de faire sa grosse voix…avec moins de succès qu’Azrag. Qu’importe, si les mots ne sont pas assez tranchants, c’est à coups de projectiles magiques que ce conflit se réglera !
Le capitaine des brigands tombe rapidement, mais ses acolytes sont étonnamment résistants. A force de persévérance, le groupe finit par mettre en déroute les bandits.
Le reste du trajet se déroule sans encombre, et le groupe arrive à Schwarzhelm.
Eléa retrouve son père, Amond, qui ne manque pas de remercier les aventuriers en leur proposant un bon repas à la taverne.
Il n’est que midi, mais déjà la troupe s’enfile + de pintes qu’il n’y a de gobelins dans les collines.
Marcus comprend qu’il n’y a plus rien à tirer des aventuriers pour le moment et fait lui-même l’aller-retour pour récupérer ses marchandises.
Avant d’être trop éméchés, les guerriers apprennent que les villageois doivent cohabiter depuis plusieurs mois avec les gobelins, subissant régulièrement des attaques.
Des rumeurs font état d’un gobelours chevaucheur de loup. Si c’était avéré, il constituerait une très sérieuse menace pour les habitants de Schwarzhelm.
Devant la détresse des habitants, Azrag propose de les divertir en organisant une soirée festive.
A l’exception de Dukan, resté cuver dans sa chambre, la troupe offre une soirée mémorable aux habitants. Entre mélodies, chansons paillardes et prestidigitation, le spectacle des aventuriers n’a rien à envier aux plus belles heures de la troupe des Gays lurons chère à Azrag. Si Wellby voyait ça il serait fier de lui 🙂
Après les festivités, villageois et guerriers s’endorment paisiblement, sans se douter que la nuit est loin d’être finie…
C’est Amon qui voit son sommeil interrompu le premier, alerté par des cris provenant de l’extérieur de l’auberge. Sans attendre, il réveille Azrag, son voisin de chambrée. Ils tambourinent aux portes de Throrin et Dukan, avant de sortir de l’auberge pour découvrir avec horreur que le village est encerclé.
Plusieurs groupes de gobelins occupent le village, dont le chef semble chevaucher un loup.
Les guerriers comprennent qu’il vaut mieux rester groupés pour affronter les gobelins en surnombre. Cette décision coûte la vie à plusieurs villageois, mais s’avère efficace pour éliminer un à un les groupes de gobelins.
La vague tonnante d’Azrag fit des ravages, et on entendit le tonnerre retentir à plusieurs dizaines de mètres alentours.
Throrin et Dukan se battent également avec ardeur, causant de lourdes pertes dans les rangs gobelins.
Malgré quelques blessures, aucun aventurier n’est mis à terre au cours de cette bataille. Les gobelins survivants s’enfuient, y compris leur chef sur loup qui parvient à s’échapper de justesse.
Quand la poussière de la bataille retombe, c’est le moment de compter les pertes. Malheureusement, Amond fait partie des victimes. Ce n’est vraiment pas le printemps d’Eléa…
Même si cela n’apaisera pas son chagrin, des amis d’Amond promettent de recueillir la jeune fille.
Du côté des aventuriers c’est la gueule de bois. Et les choses ne s’arrangent pas : en retournant à l’auberge ils constatent que leurs affaires ont été fouillées…